Cet article est extrait du dernier numéro de “Inzinzac-Lochrist : le mag”. Vous pouvez consulter le magazine en ligne [ici].
Dans la nuit du 1er au 2 novembre dernier, la tempête Ciaran a balayé la Bretagne, la France et une partie de l’Europe. La mise en place les jours précédents a permis aux élus et services de s’organiser, afin de prévenir les différentes actions pouvant être mises en place pour gérer les conséquences de la tempête.
Plusieurs priorités avaient été définies par le Maire, comme le dégagement des voies d’accès aux bâtiments prioritaires, par exemple la Résidence Pen er Prat.
Le premier point de la journée a été réalisé autour de la cellule de crise à 07h45, installée au Centre technique municipal. A 08h, déjà prémobilisée, la Réserve Communale de Sécurité Civile (RCSC) est officiellement déclenchée par le Maire.
Aux coupures de courant, s’est ajoutée la coupure des réseaux mobiles. Avec les premiers retours des élus, agents et réservistes s’étant déplacés jusqu’au Centre technique, ainsi que les messages postés par des habitants via les réseaux sociaux, un premier recensement de l’état des routes est réalisé.
Bien que préparée, la cellule de crise doit reconnaître que les dégâts sont immenses. Nous le rappelons souvent, mais c’est une réalité, la commune est vaste : plus de 44 km2, et un réseau routier long de plus de 180 kilomètres.
Les équipes sont constituées, et partent sur le terrain : au total, 10 réservistes, 12 agents et 6 élus se mobiliseront tout au long de la journée.
Tandis que les premières équipes se dirigent vers la rue Ambroise Croizat et vers le Temple afin de dégager les voies d’accès prioritaires, une équipe part en reconnaissance sur La Montagne et Penquesten. La reconnaissance vers Penquesten sera de courte durée : la D23 est totalement bloquée après le Parc du Bunz, et il est en de même via la traversée de la forêt de Trémelin. Le travail majeur des équipes sera réalisé sur ces axes.
A midi, les axes principaux sont entièrement dégagés. La priorité pour les services techniques sera concentrée le jeudi après-midi sur les écoles, qui doivent rouvrir le lundi suivant, ainsi que sur les différents équipements municipaux recevant du public : vérification des toitures, des systèmes électriques et de chauffage…
Tout au long de la journée, il a fallu organiser la communication envers les habitants : sans réseau mobile, ni internet, cela a rendu la tâche assez compliquée. Des points de situation sont réalisés et publiés sur les réseaux sociaux et le site internet à 10h30, 12h00 puis 17h00 pour le dernier de la journée, contenant le bilan officiel.
Celui-ci fait état de nombreux dégâts, une centaine d’arbres tombés selon le décompte encore provisoire, énormément de poteaux électriques, des hangars agricoles partiellement détruits, et une maison endommagée par la chute d’un arbre. Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer à Inzinzac-Lochrist.
Le réseau électrique est très fortement impacté : une centaine de foyers sont privés d’électricité dès le passage de la tempête, tombant à une soixante le vendredi. Samedi 4 novembre, les prévisions de rétablissement du courant ne sont pas optimistes pour le weekend : aussi, le Maire décide de l’ouverture d’un point d’accueil au gymnase, afin de pouvoir proposer boissons chaudes, stations de recharges électriques et sanitaires.
La Ville est, durant les jours suivants, en contact régulier avec Enedis. Le vendredi 10 novembre, on dénombrait encore une quarantaine de foyers toujours sans électricité. Grâce à la mobilisation des renforts d’Enedis, le réseau sera progressivement reconstruit les jours suivants.
Un agent d’Enedis, Frédéric Despaux, venu en renfort en provenance du sud de la France, perdra la vie le 4 novembre en Bretagne : nous souhaitons lui rendre hommage.
Nous souhaitons remercier tous les habitants qui ont d’eux-mêmes dégagé arbres et branchages de leur rue, ou se sont inquiétés de la santé des plus fragiles parmi leur voisinage. Les volontaires de la Réserve Communale de Sécurité Civile ont été d’un précieux soutien, et nous les en remercions.
La solidarité, dans n’importe quelle épreuve, est une force qui compte.
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