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Histoire
d'Inzinzac-Lochrist

Un peu d'histoire...

Les premiers indices de fréquentation du territoire datent du Mésolithique. Des fouilles, menées en 2018 à Pen er Prat, mettent en lumière un habitat gaulois datant du VIᵉ siècle avant JC : on y retrouve des espaces résidentiels, des espaces pour l’activité artisanale, mais aussi un site funéraire. Le site de Kermat, à Penquesten, contemporain de celui de Pen er Prat, était lui un espace dédié à l’activité agricole.

Au Moyen-Âge, Inzinzac et sa trêve Penquesten font partie de la seigneurie de Kemenet-Héboé, avant de devenir vers 1200 la propriété de Hervé II de Léon. L’île de Locastel comptait un château fortifié, démantelé au XIIIᵉ siècle, sur ordre du Duc de Bretagne.

Les Templiers possèdent au XIVᵉ siècle un monastère sur la commune, aujourd’hui disparu, mais qui a donné son nom au village du Temple, à Inzinzac.

Au XVIIᵉ siècle, la ville est victime d’une terrible épidémie de peste.
En 1790, à la Révolution, Inzinzac est érigée en commune, avec sa trêve, Penquesten. En 1969, Inzinzac change de nom pour devenir Inzinzac-Lochrist.

Le développement d'Inzinzac-Lochrist avec les Forges

En 1860, Henri et Emile Trottier, ingénieurs à Angers, décident de créer à Kerglaw (aussi appelé La Montagne) une usine destinée à la fabrication du fer blanc pour les conserveries du littoral breton. Le village ouvrier, situé tout près de l’usine, permet de loger les familles. En 1882, les Forges sont achetées puis modernisées par la Société Générale des Cirages Français de Paris.

Comptant plus de 1 000 ouvriers à la fin du XIXᵉ siècle, l’usine va connaître en 1903 et en 1906 des mouvements sociaux importants avec deux grèves insurrectionnelles qui dureront 43 et 115 jours. Entre 1912 et 1936, l’usine devient un centre sidérurgique moderne, avec la construction de nouveaux équipements. En plus des installations de l’usine, on compte des cités ouvrières, une cité des contremaîtres et des ingénieurs, un dispensaire, une salle de fêtes… Jusqu’à 3 000 ouvriers travailleront sur le site en 1936. À l’apogée, les Forges feront vivre indirectement entre 7 000 et 12 000 personnes.

Avec l’arrivée de la Seconde guerre mondiale, les projets de modernisation sont interrompus.

Non touchées par les bombardements sur Lorient et les environs, les Forges reprennent leur activité dès 1946. C’est finalement en 1966 que le décret officiel de fermeture est publié.

Envie d’en découvrir plus sur l’histoire d’Inzinzac-Lochrist ou des Forges ? Rendez-vous à l’Écomusée des Forges !