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Environnement

Plusieurs projets ont été engagés par la collectivité. Parallèlement à cela, la commune prépare un plan de gestion différencié pour l'entretien de son territoire.

Démarche Zéro Phyto

La ville a remporté en juin un prix régional pour son engagement dans la démarche Zéro Phyto.  La loi Labbé  de 2017 dite loi « Zéro phyto » interdit l’utilisation des produits phytosanitaires aux collectivités et professionnels pour l’entretien de l’ensemble de leurs espaces verts. Depuis 5 ans, nous n’utilisons donc plus de produits phytosanitaires, désherbants ou produits de traitement. Le fleurissement est adapté aux saisons, à la diversification des espèces, hormis l’aspect esthétique, le choix de la palette végétale est ainsi guidé par des impératifs liés à la biodiversité et entretenue avec un amendement organique des sols. L’engazonnement des cimetières en fait partie. Nous travaillons actuellement sur un plan de gestion différenciée.

Le rucher école

La mise en place du rucher école dans le parc de Kerglaw a été initié en 2021. Le rucher est géré par le syndicat des apiculteurs du Morbihan, qui l’utilise pour faire des animations découvertes et de sensibilisation. C’est un support pour la formation des apiculteurs amateurs. L’inscription se fait auprès du syndicat des apiculteurs qui se situe sur la commune de Languidic. Le premier miel de la commune a été collecté cet été.

Le verger conservatoire

Une requalification du parc de Kerglaw a été engagée depuis 2017. Ce site chargé d’histoire accueillait, au temps des Forges, sur sa partie haute, un verger.

Notre projet est de reconquérir cet espace, à proximité de la Médiathèque, en lui redonnant sa fonction originelle par la création d’un verger conservatoire assurant la pérennité des vieilles variétés locales. L’association Arborépom nous accompagne dans cette aventure. En effet, nous avons déjà planté 35 pommiers porte-greffes en janvier 2020.

Lors de cette collecte, des variétés anciennes de poires d’hiver ont été recensées au jardin situé rue du Blavet. Ce lieu est aujourd’hui en devenir, d’où la proposition d’inscrire cet espace dans le patrimoine végétal de la commune. Le projet consiste à planter des porte-greffes de poiriers. Ce site ferait ainsi écho avec le verger de Kerglaw.

Eco-pâturage

Ce mode d’entretien écologique des espaces naturels par le pâturage d’animaux herbivores limite le passage d’engins mécaniques. Les moutons d’Ouessant sont les plus adaptés. L’association Optim’Ism (association d’insertion et de maraîchage du pays de Lorient) gère déjà une quinzaine de sites d’éco-pâturage et nous accompagne dans ce projet en fournissant les moutons et en réalisant les installations nécessaires à la mise en place de l’éco-pâturage.
Le cheptel est composé de moutons d’Ouessant blancs et noirs, de 3 brebis et d’un bélier des landes de Bretagne. Ce projet durera 3 ans et ils seront amenés à se déplacer sur deux parcelles différentes afin de leur garantir une nourriture suffisante.

Éclairage public, une alternance primordiale au rythme biologique

L’homme a bouleversé l’alternance naturelle du jour et de la nuit en développant de manière anarchique et disproportionné l’éclairage artificiel extérieur.

En 10 ans l’éclairage a augmenté de 30% en France et représente 12% de la consommation électrique nationale et 40% de la consommation électrique des collectivités territoriales.

Sur le plan physiologique, chez les mammifères, la lumière artificielle provoque des dérèglements endocriniens notamment sur la production de mélatonine, entraînant des perturbations du sommeil et de la vigilance. Les espèces nocturnes qui représentent 65 % des invertébrés et 25% des vertébrés ont leurs activités principales en début et fin de nuit. L’éclairage durant ces périodes a des effets physiques et physiologiques.

Une étude a démontré qu’un point d’éclairage fonctionnant en continu pendant deux ans, élimine la quasi totalité des espèces nocturnes dans un rayon de 200 mètres par épuisement, désertion ou prédation. Les éclairages nocturnes désorientent les oiseaux migrateurs et les coléoptères nocturnes comme le ver luisant, qui de ce fait disparaît. La flore n’est pas épargnée car chez les plantes, la pollution lumineuse est la deuxième cause de régression de la biodiversité après les pesticides. Un tiers de la population mondiale ne voit plus la voie lactée, et 99% de la population européenne vit sous un ciel pollué.

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